vendredi 9 novembre 2012
C’est au nez que le vin livre les premiers secrets de son caractère. Simple et honnête, raffiné et complexe, riche et gourmand… Mais également fermé, discret et sombre, éclatant ou dérangeant, décevant, évolué, jeune ou passé.
Sur certains vins, les plus distingués, on peut passer beaucoup de temps. Le nez au dessus du verre, on les regarde, on les observe. Leur intensité qui augmente ou leur discrétion qui persiste. L’évolution des arômes aussi, c’est un magnifique passe-temps – fruits rouges, poivre, vanille, puis quelque chose de végétal (menthe, fenouil ?), avant de revenir sur les épices et les herbes aromatiques, un soupçon de fleurs.
D’autres vins nous plaisent surtout parce qu’ils ne changent pas, parce qu’ils répondent parfaitement à nos attentes : un nez de primeur en novembre, une brise méditerranéenne en juillet, un bouquet de terroir en février…
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